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[12 mois, 12 économies] Juillet : l’achat de vêtements en seconde main !

Vêtements

Le marché du vêtement de seconde main a désormais le vent en poupe et s’inscrit dans la dynamique du slow-fashion dont la portée est citoyenne.

Grâce à cette pratique, nous choisissons un autre modèle économique que la production de masse et nous privilégions des gestes avantageux pour notre santé et notre environnement.

UN PLUS POUR VOTRE PORTE-MONNAIE

Une bonne raison pour acheter en seconde main, c’est de faire de bonnes affaires. Via ces filières, il est possible d’acheter des pièces à moindre coût. Au regard du budget vêtement moyen, acheter ses habits et ses chaussures en seconde main engendre une économie moyenne de 110 € par an et par personne.

La qualité à petits prix. En achetant des vêtements et des accessoires (sacs, chaussures, etc.) en seconde main, vous pouvez accéder à des marques habituellement inaccessibles mais dont la qualité rime avec pérennité. 

Soutenir l’économie sociale. Vous le savez : la filière de la collecte, de la réparation, de la distribution et de la revente d’objets de seconde main – dont les vêtements – est créatrice d’emplois de proximité. En Wallonie, près de 5000 personnes travaillent dans les métiers du recyclage et de la récupération. Ces organisations d’économie sociale telles qu’Oxfam, Terre, …fonctionnent principalement grâce à vos dons. Pensez-y !

Que faire de ses vieux vêtements ?

UN PLUS POUR VOTRE SANTÉ

Les étiquettes des vêtements ne fournissent généralement que des informations sur le type de tissu utilisé, ignorant les substances chimiques utilisées pour les teinter, les assouplir, les imperméabiliser ou les renforcer. Bien que l’Europe ait pris des mesures pour limiter ou éliminer ces substances, certains sites en ligne proposent encore des produits qui en contiennent. Ces substances peuvent avoir un impact sur notre santé. Opter pour des vêtements de qualité d’occasion peut donc garantir une plus grande sécurité.

Les composants toxiques à éviter comprennent les éthoxylates de nonylphénols, considérés comme des perturbateurs endocriniens, ainsi que le formaldéhyde, un composé organique volatil présent dans les vêtements synthétiques et qui est cancérigène. Les composés perfluorés, utilisés pour rendre les vêtements infroissables et imperméables, sont présumés perturber le fonctionnement de la glande thyroïde et des hormones. Enfin, les colorants azoïques utilisés pour teindre les vêtements peuvent provoquer des cancers, affecter le foie et les reins, et favoriser les affections cutanées telles que la dermatite de contact.

UN PLUS POUR NOTRE ENVIRONNEMENT

Un Européen achète en moyenne 24 kg de tissu par an, dont plus de la moitié est consacrée à l’habillement (soit une trentaine de vêtements achetés par personne). Cette surconsommation n’est pas sans conséquence sur notre environnement. Selon l’association « les amis de la terre » l’industrie textile serait à elle seule responsable de 5% des émissions de gaz à effet de serre.

Le cycle du coton. Le coton reste la fibre textile la plus largement utilisée. Très gourmande en eau, sa culture est également responsable de la consommation de 25 % des insecticides et 11 % des pesticides utilisés dans le monde. La fabrication d’un jeans en coton nécessite de 5000 à 25000 litres d’eau, 75 g de pesticides et 2 kg d’engrais chimiques… Comme elles sont produites à base de pétrole, l’impact environnemental des fibres synthétiques (polyester, nylon, acrylique, élasthanne…) est lui aussi considérable.

Une pollution à tous les niveaux.  Au-delà de la production des fibres, les différentes phases de transformation des vêtements (égrainage, filature, tissage, tricotage, confection, etc.) impactent également notre environnement. L’ultime source importante de pollution concerne les milliers de kilomètres parcourus par les matières premières utilisées pour la confection des vêtements. Après utilisation, les vêtements qui n’intègrent pas les filières de seconde main deviennent des déchets.

L’industrie textile un secteur polluant à chaque étape

les labels textiles à suivre